De formation scientifique, j’ai toujours été interpellée par les relations entre les personnes et tout ce qui concerne l’humain, et c’est vers lui que je vais me tourner durant ces 20 dernières années. Mon chemin de vie me conduit à explorer les domaines artistiques, le dessin, la sculpture, le chant et également la communication relationnelle. Ca nest donc pas « par hasard » – il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous, dit Paul Eluard – si j’ai opté en 2003 pour la formation à la communication Espère de Jacques Salomé, avec Martine Loix, via l’école des parents et des éducateurs à Bruxelles. Dans le courant de cette formation (2003-2006), le rôle du corps et la dimension holistique de l’être, l’intuition que « tout est en lien avec tout », me sont progressivement apparus comme une évidence. Je pars alors à la rencontre de « mon corps, cet intime étranger ». En effet, force m’est de constater que j’ai trop longtemps ignoré ses signaux, ses messages et sa sagesse que je vais découvrir bien plus puissante que celle du mental. Ses ressources et son pouvoir d’auto-guérison également. «Suivre mon corps» va rapidement devenir le moyen suprême pour inscrire des changements durables dans mon quotidien, de la profondeur dans l’ordinaire, et également d’incarner ma quête spirituelle. Ce chemin passera d’abord par la formation exigeante de praticienne en massage holistique® (2005-2008), et en même temps par diverses pratiques corporelles (yoga, tai-chi, qi gong, danse), la pratique de soins énergétiques (polarités, reiki, eft), l’apprentissage d’autres approches de toucher (relaxation coréenne, massage aux pierres chaudes,…), de soins adaptés à d’autres personnes (femmes enceintes, bébés), ou sur le lieu de travail (massage assis). Enfin, je complète ma formation par les outils de la relation d’aide par le toucher (2010-2014). Elle va enraciner ma confiance dans l’approche corporelle en tant que réponse « de choix » aux difficultés dans tous les domaines de la vie : corporel, personnel, relationnel, émotionnel et spirituel. Non seulement en prendre soin permet, comme le dit l’adage, que « notre âme ait envie d’y rester », mais également d’améliorer notre vie dans son ensemble. Le « passage par le corps » est rapide et efficace, il court-circuite le mental, invitant à entendre plutôt qu’à comprendre, à sentir plutôt qu’à interpréter, à lâcher-prise plutôt qu’à lutter, à se détendre et à s’ouvrir au champ des possibles, plutôt qu’à se crisper et à se fermer. Il permet une conscience dans l’instant, un centrage, un ancrage, un souffle, une présence à soi et au monde. Il permet de ne plus simplement « avoir un corps », mais bien « d’être un corps ».